Au stade aigu, les orthèses permettent d’immobiliser la main brûlée pour privilégier la cicatrisation en préservant la capacité cutanée, et d’éviter les attitudes vicieuses, sources de rétractions ligamentaires et tendineuses. Ce sont les orthèses de mise en capacité cutanée maximale. Secondairement, elles accompagnent la récupération des amplitudes articulaires et de la capacité cutanée en posturant de manière prolongée les articulations de la main et du poignet.

Les orthèses de posture de la main du grand brûlé peuvent être réalisées en plastique thermoformable, en résine ou en plâtre. Elles sont moulées directement sur le membre du patient. Il faut prendre en compte l’extrême fragilité de la peau. En fonction de l’avancée de la cicatrisation, elles seront réalisées sur les pansements, sur les vêtements compressifs provisoires puis sur les vêtements définitifs. Tous ces traitements orthétiques doivent être surveillés quotidiennement. Les sangles de fixation doivent être rigoureusement positionnées pour assurer la bonne position de la main dans l’orthèse qui, à quelques millimètres près, peut entraîner une inefficacité complète, voire un effet iatrogène